
50e Festival de la BD d’Angoulême : le Festival en photos
À l’occasion des 50 ans du Festival international de la Bande Dessinée d’Angoulême, nos journalistes ont fait le déplacement en Charente. Expositions, conférences et rencontres ont rythmé leurs journées. Retour en images sur la fin de semaine.
Une édition particulière pour ce rendez-vous immanquable, qui fêtait cette année ses 50 ans ! Pour cette occasion particulière, près d’une dizaine d’expositions à découvrir, ainsi que des invités de marque, certains ayant fait le chemin depuis le Japon.
Les animations.
Chaque année, la ville d’Angoulême s’anime durant quatre jours, à la fin du mois de janvier. Les rues se remplissent, les vitrines arborent des dessins, des fanions flottent au-dessus des visiteurs en nombre… Les animations ne sont pas réservées qu’aux personnes ayant payé leur entrée ! Les journalistes, venus de toute la France, immortalisent cette effervescence.
Les conférences.



Malgré un nom sans équivoque, le Festival consacrait aussi une partie de sa programmation aux mangas. Avec des invités illustres, à l’instar de Junji Itō, aussi surnommé le « maître de l’horreur ». Outre une rétrospective, une projection de deux épisodes de Maniac : anthologie macabre, adaptation par Netflix de ses nouvelles, était organisée au cinéma CGR, en présence du mangaka.
Les Français n’étaient pas en reste, avec l’intervention de Reno Lemaire, qui présentait la réédition de son œuvre phare, Dreamland. Le Festival accordait une place particulière aux métiers de l’ombre, en mettant en avant le travail de traduction.
Les expositions.
Illustration réalisée par Junji Itō, pour l’exposition « 𝘑𝘶𝘯𝘫𝘪 𝘐𝘵𝘰̄, 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭’𝘢𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘥𝘶 𝘥𝘦́𝘭𝘪𝘳𝘦 » au Festival d’Angoulême. ©MB Avec cette œuvre inédite créée spécialement pour l’exposition, Junji Itō a rassemblé son inoubliable et cauchemardesque famille. ©MB Exposition de planches originales de Junji Itō. ©MB « 𝘓𝘢 𝘧𝘦𝘮𝘮𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘤𝘩𝘶𝘤𝘩𝘰𝘵𝘦 ». ©MB Soïchi est un garçon au terrifiant sourire clouté qui n’hésite pas à recourir à la sorcellerie vaudou, aux farces obscures et à son imagination démoniaque pour éteindre le sourire lumineux de tous ceux qui l’agacent ou le rejettent. ©MB Certains dessins ont été agrandis pour être placés sur des murs. ©MB Entrée de l’exposition « 𝘓’𝘈𝘵𝘵𝘢𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘛𝘪𝘵𝘢𝘯𝘴 : 𝘥𝘦 𝘭’𝘰𝘮𝘣𝘳𝘦 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘭𝘶𝘮𝘪𝘦̀𝘳𝘦 ». ©LF Dessin de l’affiche du 50e Festival d’Angoulême (2022) Encre (plume) et trame sur papier. ©MB Eren, Armin et Mikasa ©LF Les décors ont été créés du sol au plafond pour immerger le visiteur dans l’expo. ©MB Planche originale de 𝘓’𝘈𝘵𝘵𝘢𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘛𝘪𝘵𝘢𝘯𝘴 montrant un assaut militaire. ©MB Planche originale de 𝘓’𝘈𝘵𝘵𝘢𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘛𝘪𝘵𝘢𝘯𝘴 représentant la rencontre entre humains et Titans. ©MB Planche originale de 𝘓’𝘈𝘵𝘵𝘢𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘛𝘪𝘵𝘢𝘯𝘴 présentant un combat entre deux Titans. ©MB
Pour les amateurs de culture nipponne, difficile de passer à côté de ces deux expositions de planches originales. D’un côté, « Junji Itō, dans l’antre du délire » nous plonge dans l’atmosphère angoissante de ses nouvelles. Un décor épuré, où l’horreur se dégageant du trait suffit à susciter l’effroi.
Juste à côté du « Quartier Manga » installé près de la gare, la médiathèque L’Alpha accueillait des gravats, des zeppelins, des tranchées… Un terrain de guerre ? Non, plutôt une reconstitution des zones détruites traversées par les héros de L’Attaque des Titans. Prévoyant un afflux de visiteurs, le Festival avait mis en place un système de plages horaires, afin de réguler le nombre de personnes dans cet espace exigu.
La remise des prix.





au mangaka Junji Ito. ©LB

Comme à son habitude, la remise des prix s’est déroulée le samedi soir. Le grand gagnant étant Martin Perchaud, reparti avec le Fauve d’Or pour son album La Couleur des choses. La statuette lui a été remise par Alexandre Astier, président du jury de cette cinquantième édition.
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